dimanche 7 avril 2019

La splendeur et la variété du monde végétal et animal

Si l’on ouvre simplement les yeux autour de soi, une variété incalculable de prodiges se déploie. Le règne végétal et le règne animal nous plongent dans un abîme d'émerveillement quand on veut bien se donner la peine de les regarder vraiment.

Regardez les abeilles... les fourmis... les papillons... les oiseaux…

Inférieurs à nous sur bien des plans, les animaux nous sont nettement supérieurs sur d’autres. Ainsi, certaines de leurs capacités physiques nous dépassent largement et quelques uns de leurs sens se trouvent incroyablement plus développés que les nôtres.

Un chien parvient à déceler l’odeur de son maître dans la trace de ses pas sur une route même plusieurs heures après son passage. Les chauves-souris perçoivent les fréquences jusqu’à 210.000 hertz (contre 20.000 hertz pour les hommes). L’acuité visuelle des rapaces est de 50 à 100 fois supérieure à celle de l’homme. L’aigle doré décèle un lièvre à 3 km d’altitude. Quant au faucon pèlerin, il peut voir un pigeon à plus de 8 km d’altitude ; il fond alors sur sa proie… à plus de 300 km/h ! La puce peut sauter 300 fois sa hauteur. Malgré son poids, le rhinocéros court aussi vite que la girafe. Le pigeon est capable de voler à 100 km/h, et l’oie peut atteindre une hauteur de 9.000 mètres!

Bien des animaux n’ont pas besoin de nos instruments de mesure ou de contrôle. Ainsi, la jeune abeille qui sort pour la première fois de sa ruche procède à un vol de repérage : elle s’élance vers le ciel, puis revient vers la ruche en tournoyant, comme si elle repérait la situation de la colonie à laquelle elle appartient. Elle peut ensuite butiner les fleurs ; elle retrouve toujours la ruche d’où elle est partie.

La vie revêt sur notre planète des formes variées et complexes. On connaît plus de 300.000 espèces végétales depuis les bactéries, les mousses et les fougères, jusqu’aux gigantesques arbres tropicaux. On dénombre plus de 1.250.000 espèces animales – dont un bon million pour les insectes. Il existe plus de 100.000 espèces de papillons.

Comment ne pas être fascinés devant une telle profusion de vie dans ce monde - et par la multiplicité des formes qu'elle revêt sur la Terre?

Comment ne pas être impressionnés par l'intelligence de certains groupes d'insectes? Voyez les abeilles ou les fourmis. Comment ne pas être émerveillés par l'organisation de leur "société" - la ruche ou la fourmilière? Il n'y a pourtant aucun énarque à l'origine de leurs planifications!😄 Saint Thomas d'Aquin y voyait là une preuve très forte de l'existence de Dieu : "Nous voyons que des êtres privés de connaissance (...) agissent en vue d’une fin, ce qui nous est manifesté par le fait que, toujours ou le plus souvent, ils agissent de la même manière, de façon à réaliser le meilleur ; il est donc clair que ce n’est pas par hasard, mais en vertu d’une intention qu’ils parviennent à leur fin. Or, ce qui est privé de connaissance ne peut tendre à une fin que dirigé par un être connaissant et intelligent, comme la flèche par l’archer. Il y a donc un être intelligent par lequel toutes choses naturelles sont ordonnées à leur fin, et cet être, c’est lui que nous appelons Dieu." (Somme Théologique, Prima Pars, Q2 a3)

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