dimanche 12 mai 2019

L'oeil : une ingénieuse combinaison de mécanismes organiques à la finalité manifeste - Dialogue avec les lecteurs

Suite à la publication sur Totus Tuus de mon article sur l'oeil, des lecteurs réagissent.

Commentaire n°1 posté par Miky

Cher Matthieu,

Toujours les mêmes vieux arguments déjà recyclés et réfutés 100 fois... L'emballage change quelque peu, mais la logique reste toujours la même.

Par construction, les sciences positives (je te l'ai déjà dit 100 fois), ne peuvent aucunement appuyer l'existence de Dieu. L'argument de Paley (et les autres arguments du même genre) n'est pas valable.

S'il est rationnel de conclure, en voyant une montre dans un désert, qu'elle est l'oeuvre d'un horloger, c'est parce que nous savons que les horlogers existent et qu'ils créent des montres. Non seulement nous l'avons appris, mais nous pouvons le vérifier. Pour que de la complexité d'une cellule vivante, de l'univers et de la conscience de l'homme l'on puisse rationnellement conclure que c'est un Dieu qui les a créés, il faudrait que l'on sache déjà, préalablement, que un ou des dieux existent (or c'est précisément ce que cet argument veut montrer !) et qu'ils créent des cellules vivantes, des univers et des êtres conscients. Sinon, l'analogie ne peut fonctionner.

Réponse au Commentaire n°1

Tu sais Miky, j'ai beau faire les meilleurs efforts pour essayer de te comprendre, je n'y arrive pas... Car l'analogie est d'autant plus justifiée en l'espèce que nous savons précisément de connaissance certaine que les montres ont été créées par des horlogers! Puisque nous savons bien que de tels mécanismes intelligents, ordonnés à une fin, ont une cause intelligente (l'horloger), et qu'il ne peut en être autrement, il me paraît légitime de penser, par analogie, qu'il en est de même pour tout mécanisme intelligent jusqu'à preuve du contraire! Et le problème, vois-tu, est que cette preuve du contraire, personne n'a jamais su l'apporter.

Commentaire n°2 posté par Miky

Je ne sais pas si tu m'as bien lu : le problème n'est pas au niveau des montres ! Pour les montres, oui, on le sait de connaissance certaine qu'elles ont été créées par des horlogers (pour les raisons que j'ai évoquées : les horlogers existent, les horlogers fabriquent des montres, donc [abductivement] cette montre doit être l'oeuvre d'un horloger). C'est pour la nature qu'on ne sait pas si elle a été créée par une cause intelligente (on n'a jamais vu une telle intelligence... encore moins à l'oeuvre). Et c'est précisément cette différence qui fait que l'inférence marche dans le cas des montres mais pas dans le cas de la nature : les conditions ne sont pas les mêmes. On ne peut appliquer tel quel à l'une ce que l'on applique à l'autre.

"Et le problème, vois-tu, est que cette preuve du contraire, personne n'a jamais su l'apporter..."  Qu'est-ce qui vaudrait selon toi pour une preuve du contraire ? Quel état de fait pourrait te prouver que la nature a pu apparaître sans mécanisme intelligent derrière ?

Réponse au Commentaire n°2

Il faudrait par exemple démontrer que le hasard aveugle est capable de produire de l'organisation et de l'intelligence, à profusion et de manière permanente.

Or non seulement on n'y est jamais parvenu, mais les découvertes du siècle dernier en cosmologie ont définitivement invalidé cette option du hasard qui apparaît totalement irréaliste aujourd'hui, et en laquelle plus personne ne croit.

Commentaire n°3 posté par Miky

De toute façon, même si le hasard ne pouvait produire de la complexité, cela ne prouverait pas pour autant qu'elle est le fait d'une cause intelligente, cela montrerait seulement que la complexité est (pour le moment ?) un mystère pour la science. Mais elle pourrait tout aussi bien être un fait brut sans explication. Pas nécessairement, mais possiblement. Comme je l'ai déjà répété souvent, certes, cela peut étonner que des phénomènes n'aient pas d'explication. Mais supposer l'existence d'un être intelligent invisible à l'origine de ces phénomènes peut étonner tout autant sinon plus.

Par exemple, je peux être étonné de trouver des cadeaux sous mon sapin de Noël le 25 décembre, si je suis seul à la maison, que toutes les portes sont fermées à clés, que les fenêtres sont également fermées, ainsi que les volets. Mais je n'irai pas en conclure que le Père Noël existe, et qu'il est descendu par ma cheminée pour m'apporter les cadeaux en question. Certes, si le Père Noël existe, cela peut effectivement expliquer la présence des cadeaux sous le sapin. Mais cette existence du Père Noël serait encore plus étonnante que la présence de cadeaux sous le sapin... Je préférerais donc suspendre mon jugement, me dire qu'il y a probablement une explication naturelle à laquelle je n'ai pas pensée, et qu'à défaut d'explication disponible pour le moment, la science en trouvera peut-être une plus tard. Enfin, si jamais aucune explication ne devait pouvoir être trouvée, ce ne serait pas une raison pour rajouter une couche supplémentaire de mystère à cette situation déjà pour le moins insolite en y introduisant une cause surnaturelle.

NB : Le Père Noël pourrait constituer une explication scientifique plausible à partir du moment où on pourrait prouver scientifiquement son existence et ses pouvoirs magiques. Mais dans l'hypothèse d'un Père Noël qui se dérobe malicieusement à toute tentative d'observation, comme cela semble être le cas en effet (puisque malgré plus d'un siècle de bons et loyaux services, le vrai Père Noël, et non pas ses pâles copies de supermarchés, n'a encore été vu par aucun enfant digne de foi :-)), nous sommes en pleine métaphysique...  [Cette dernière réflexion montre en quel mépris Miky tient la métaphysique NDLR]

Réponse au Commentaire n°3

Cher Miky, ta comparaison avec le Père Noël est excellente! Car si les cadeaux sous le sapin n'ont pu être effectivement déposés par le mythique Père Noël, il n'en demeure pas moins qu'ils ont bien été mis là par quelqu'un de bien réel. Sans doute un père aimant, qui désirait offrir une belle joie à son enfant.

Il est bien entendu erroné d'affirmer que Dieu, tel le Père Noël, "se dérobe malicieusement à toute tentative d'observation", puisque dans sa bonté infinie, il ne cesse de multiplier les signes tangibles de sa présence à travers les nombreux miracles dont les scientifiques (y compris les plus endurcis dans l'athéisme) sont bien obligés de prendre acte. Je t'invite vraiment à "bûcher" les événements de Lourdes et à t'essayer de les réfuter. Ou encore ceux de Fatima. Ou encore ce miracle plus récent, imputé à l'intercession de Jean-Paul II.

Commentaire n°4 posté par Isabelle

Trop de raison tue la raison. Il se fait connaître aux petits et aux ignorants. Et ne se laisse voir que lorsque l'on tait notre cerveau et le contemplons, dans le silence de la prière.

Bon courage Matthieu, vous êtes admirable. Dieu apparaîtrait devant Miky qu'il trouverait un moyen de trouver une solution "rationnelle" et à rejeter Dieu lui même.... Mais sincèrement, vos articles répondent à beaucoup de questions et votre blog est très complet et varié. FELICITATIONS.

Réponse au Commentaire n°4

"Dieu apparaîtrait devant Miky qu'il trouverait un moyen de trouver une solution "rationnelle" et à rejeter Dieu lui même...." Je le crois aussi. Miky raisonne du seul point de vue de la science – il cherche une explication scientifique, matérielle, à tous les phénomènes. Et il prend soin de préciser que Dieu ne faisant pas par définition partie de ce monde, il ne relève pas de l’investigation scientifique. Dès lors : s’il n’y a d’explication QUE scientifique, sachant que Dieu n’est pas accessible à la science, alors Dieu ne peut être une explication valable à l’Univers. CQFD. La question est de savoir s’il est vrai qu’il n’est d’explication valable QUE scientifique – ce que Miky présuppose mais ne démontre pas.

Commentaire n°5 posté par RV

Je pense que le phénomène des apparitions mariales peut aider les non-croyants à cheminer vers la foi, vers la croyance en l'existence de Dieu.

En effet, les apparitions ont ceci de particulier qu'elles nous font sortir du discours "théorique" pour nous mettre devant une réalité face à laquelle il faut bien prendre position : soit les voyants sont des menteurs, soit ils disent vrai.

J'aimerais connaître la position de gens comme Miky par rapport à des phénomènes comme Lourdes, Fatima ou Medjugorje.

Commentaire n°6 posté par Miky

@Isabelle : Quelle est selon toi la bonne dose de raison qu'il convient d'avoir pour être dans le juste milieu ?

@Matthieu : Eh bien non. Certes, que les cadeaux aient été mis par quelqu’un de concret et de matériel est l'hypothèse a priori la plus probable scientifiquement parlant. Mais si cette hypothèse se trouve invalidée, cela n'implique pas nécessairement que c'est quelqu’un d'immatériel (Dieu) qui a déposé les cadeaux.

Ensuite, tu dis que Dieu ne se dérobe pas à l'observation parce que, dis-tu, il ne cesse de multiplier les signes tangibles. Mais la signification d'un signe n'est pas contenue dans ce signe ! Qu'est-ce qui te dit que tous ces "miracles", furent-ils avérés, viennent de Dieu ? Les chercheurs en parapsychologie "scientifique" croient aussi en un certains nombre de "miracles", ils les interprètent cependant différemment, comme la manifestation de pouvoirs inconnus de l'homme. En quoi leur interprétation est-elle plus mauvaise ?

Enfin, je ne suis pas du tout sûr qu'il n'existe pas d'explications naturelles à ces "miracles".

@RV : Les croyants peuvent n'être ni des menteurs, ni dire vrai, mais simplement se tromper en toute bonne foi. Cela dit, il est vrai qu'il ne faut pas balayer d'un revers de main la thèse de la construction de toute pièce du "miracle". Même si cette hypothèse est généralement très peu probable... elle a au moins le mérite d'avoir une probabilité non nulle et scientifiquement déterminable.

Pour beaucoup d'athées, la probabilité a priori de l'existence de Dieu et du surnaturel est de zéro, ou est, du moins, la plus faible, infiniment faible. Ce qui fait que toute explication scientifique, fut-elle improbable, vaudra mieux que n'importe quelle explication surnaturelle. Je comprends leur position mais ne la partage pas. On ne peut calculer valablement une probabilité a priori que pour les phénomènes qui entrent dans le cadre scientifique. Ainsi, la probabilité a priori de l'existence de Dieu et du surnaturel n'est ni forcément de zéro, ni forcément la plus faible, ni forcément infiniment faible, elle est tout simplement indécidable, indéterminable. Ce qui revient en pratique au même : d'un point de vue rationnel (celui précisément où tu entends te situer, Matthieu, dans tes articles), n'importe quelle explication scientifique, fut-elle alambiquée, vaut mieux que l'hypothèse Dieu ou surnaturel.

[Où l’on voit le parti pris de Miky qui rejette a priori Dieu et le surnaturel en leur préférant une explication matérialiste, "fût-elle alambiquée". Mieux vaut pour Miky une explication matérialiste irrationnelle qu’une explication surnaturelle rationnelle, la rationalité étant réduite par Miky à ce qui est purement naturel. Au commentaire n°3, Miky écrit : "Comme je l'ai déjà répété souvent, certes, cela peut étonner que des phénomènes n'aient pas d'explication. Mais supposer l'existence d'un être intelligent invisible à l'origine de ces phénomènes peut étonner tout autant sinon plus." Entre deux étonnements, Miky ne choisit pas le moindre : il préfère une explication naturaliste absurde à une explication surnaturelle rationnelle. Mais ce n’est pas ainsi que l’on fait de la philosophie. Le philosophe qui recherche la vérité se laisse guider par son expérience et son raisonnement – avec la distanciation critique qui convient. Il s’efforce méthodologiquement de purger son analyse de tout préjugé et de toute préférence. Et il consent par avance à ses conclusions – même si elles ne lui plaisent pas. C’est en cela que réside la véritable démarche scientifique, et c’est pourquoi la Philosophie ainsi comprise est considérée depuis l’Antiquité comme une science. NDLR]

Maintenant, et j'insiste bien là-dessus, je peux comprendre parfaitement que du point de vue de la foi, il n'en soit pas de même. Mais il ne faut pas tout mélanger. Il convient de distinguer (sans séparer, mais distinguer quand même) la démarche de raison et la démarche de foi.

Il s'ensuit donc qu'effectivement, comme le dit Isabelle, je ne croirais pas forcément en Dieu, même s'il m'apparaissait. Un esprit 100 % scientifique ne produira que des explications 100 % scientifiques, quelque soit ce qu'il percevra par ses 5 sens. Pour que je croie en Dieu, il faut qu'il me donne la foi. C'est-à-dire qu'il faut qu'il procède à un changement dans mon for intérieur, dans mes perspectives générales sur le monde, dans ce qui guide ma pensée et mon action.

Commentaire n°7 posté par Goutte céleste

La raison est bien présente dans la chrétienté. Ce n'est pas une secte. Matthieu en est un bon exemple avec ces articles construits et argumentés (avec aussi une dose de foi nécessaire, j'en conviens Miky).

J'ai moi-même accédé à la foi par la lecture et l'analyse des Evangiles, de la vie des Saints etc... Pour moi la prière m'était inaccessible, car je me sentait trop incompétente.

Puis le fait de retransmettre ces connaissances et de me mettre peu à peu à la prière m'a réellement transformée.

La confession est aussi extraordinaire pour opérer des changements en soi. C'est d'ailleurs lors d'une confession à Paray-le-Monial qu'une nouvelle lumière s'est faite. Je me disais que je n'avais pas la foi car je n'aimais pas Dieu (comme on peut aimer une personne, ou comme certaines personnes en contemplation) et le prêtre m'a dit que l'important est de VOULOIR l'aimer, le reste, c'est Dieu lui-même qui y pourvoit. La foi n'est donc pas – pour le commun des croyants – être amoureux du Christ,  mais bien de l'humilité, en espérant qu'il acceptera notre désir d'amour pour lui. Et là, comme tu l'as dit, nous ne sommes plus dans la raison mais dans le domaine de l'affectif et de la foi. Mais dans toute foi il y a de la raison, ne serait-ce que pour faire attention aux assauts du malin et à notre orgueil démesuré.

Commentaire n°8 posté par ti’hamo

Miky écrit : "Par exemple, je peux être étonné de trouver des cadeaux sous mon sapin de Noël le 25 décembre, si je suis seul à la maison, que toutes les portes sont fermées à clés, que les fenêtres sont également fermées, ainsi que les volets. Mais je n'irai pas en conclure que le Père Noël existe, et qu'il est descendu par ma cheminée pour m'apporter les cadeaux en question."

Si tu es orphelin et que tu n'as pas de parents et que tu vis tout seul chez toi et qu'absolument personne ne peut entrer, effectivement, l'existence du père Noël devient une hypothèse envisageable.

Si tes parents dorment dans la pièce au-dessus, c'est eux l'hypothèse principale,  et sinon nous avons également : la vieille voisine sympathique a fait faire secrètement un double de tes clés ; ou tu souffres d'un dédoublement de personnalité.  :-)

Miky écrit : "Certes, si le Père Noël existe, cela peut effectivement expliquer la présence des cadeaux sous le sapin. Mais cette existence du Père Noël serait encore plus étonnante que la présence de cadeaux sous le sapin..."

Et pendant longtemps ont été construites maintes théories pour expliquer des maladies à cause de ce qu'on ne pouvait concevoir l'existence des micro-organismes.

A cette même époque, comment les scientifiques expliquaient-ils la putréfaction et l'apparition de vers et d'insectes sur les cadavres et les ordures? Par la génération spontanée. Pasteur, que cette idée gênait quelque peu (puisque l'apparition spontanée d'êtres vivants ne correspond pas à l'expérience courante), démontra à l'aide d'expériences intelligentes mais simples qu'il n'y avait pas génération spontanée.

Alors Miky, tenté par la science façon XIXe ?

Si l'être humain pense Dieu pour expliquer l'origine du monde, c'est bien parce que postuler une intelligence à l'origine d'une oeuvre ordonnée correspond bien à l'expérience courante, contrairement à... la génération spontanée ! :-)

44 commentaires:

  1. Les miracles de Lourdes constituent une singularité qu'il convient d'examiner attentivement. " Pierre de Ruder, ouvrier agriculteur, eut la jambe broyée par la chute d’un arbre. Malgré les soins la gangrène se déclara, les fragments d’os se dépouillèrent de leur périoste et même un morceau d’os se détacha, laissant un intervalle entre les deux fragments brisés.
    Le mal se prolongea pendant huit ans, ne faisant qu’empirer, et tous les médecins regardaient le blessé comme incurable. Un docteur en janvier 1875 note sur son rapport : « Au fond de la plaie on voyait les deux os à une distance de trois centimètres l’un de l’autre. » Trois témoins déclarèrent avoir vu, la veille de la guérison que les deux parties de l’os rompu perçaient la peau et en étaient séparées par une plaie purulente sur une longueur de trois centimètres.

    Le 7 avril 1875 devant la grotte de Notre-Dame de Lourdes d’Oostacker, il implore le pardon de ses péchés et la grâce de pouvoir travailler pour gagner la vie de sa famille. Aussitôt il sent passer dans son être comme une révolution. Ne sachant encore ce qu’il fait, il se précipite sans béquilles et se jette à genoux devant la statue.

    On examine le malade. « La jambe et le pied, fort gonflés auparavant ont repris leur volume normal si bien que l’emplâtre et les bandes qui enveloppaient la jambe sont tombés d’eux-mêmes, plus de plaies, toutes sont cicatrisées ; les os rompus se sont rejoints malgré la distance qui les séparaient ; ils se sont soudés l’un à l’autre et les deux jambes sont égales. » Les deux morceaux d’os de trois centimètres manquant ont été créés et soudés instantanément.

    L’autopsie constata que les os de la jambe broyée avaient à nouveau la même longueur que ceux de l’autre jambe. " La question qu'il convient alors de se poser, est de deviner le mode d'action, entre Dieu et la matière, pour réaliser n'importe un miracle. Comment, par quel mécanisme, Dieu arrive à manipuler un atome ? Parce qu'il y a un réaménagement atomique sur de la matière vivante, même un os est vivant... c'est là faire la connexion entre l'esprit de Dieu et la matière. L'esprit de Dieu étant porté par sa substance, comment est-elle en contact avec chaque atome. Vous disposez déjà d'une réponse. Est-elle la bonne ? Cette nouvelle question est ouverte... ;-)

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  2. "Comment, par quel mécanisme, Dieu arrive à manipuler un atome ?" Par la puissance de son Esprit - cette même puissance par laquelle il a créé de rien l'atome.

    "L'esprit de Dieu étant porté par sa substance, comment est-elle en contact avec chaque atome." L'Esprit de Dieu n'est pas "porté" par sa substance. Dieu EST, tout simplement. Sa substance, c'est son être. Et son être est esprit. Il n'y a donc pas de "contact" physique entre Dieu et sa création. Car Dieu n'a pas de corps ni n'est un corps.

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  3. Peut on imaginer une pensée sans support ? Dans le cas de l'homme, une pensée sans cerveau, sans écriture, sans livre pour la transmettre ? Dans quoi serait-elle contenue ? Dans le vide ? dans le néant ? A quel endroit la situer ? Cela fait beaucoup de questions déjà. Dans le cas de Dieu, sans hostie comme support du corps du Christ, elle même support de sa parole et de sa pensée, le problème est réglé. Jésus aurait pu dire, vous ferez cela en mémoire de moi, sans ajouter, "ceci EST mon corps, ceci EST mon sang ". L'hostie est donc bien le support de Dieu lui même, de sa substance même. Jésus a double casquette, homme ET Dieu. Corps terrestre formé d'atomes, et substance divine. Si vous niez la substance divine, vous affirmez alors : Jésus a un corps terrestre et un esprit terrestre. Votre affirmation est fausse, Dieu a créé par la Parole. C'est un acte, qui est certes motivé par la puissance de son esprit. C'est ce qui manque dans votre affirmation, le passage de l'un à l'autre, les conditions nécessaires et logiques à la réalisation d'un objet créé. La parole de Dieu nécessite Dieu, et surtout son Esprit. Jésus est la parole de Dieu, et l'Esprit Saint est l'esprit de Dieu.

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    1. "Peut on imaginer une pensée sans support ?" Oui. Dieu EST pensée sans support. L'hostie consacrée n'est pas un support mais un sacrement : le signe visible d'une réalité invisible - qui existe en dehors de l'hostie, en dehors de la matière, au-delà de l'Univers.

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    2. L'hostie consacrée ou pas occupe un certain volume et pèse un certain poids, et ce objectivement. Sans hostie, pas de présence réelle de Jésus, de sa composante sacrée DANS l'hostie. Il ne s'agit donc pas d'une idée, mais d'une réalité.

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    3. Jésus n'est pas présent DANS l'hostie. Il EST l'hostie - ou plutôt, l'hostie EST Jésus. Voilà la réalité.

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  4. " L'Esprit de Dieu n'est pas "porté" par sa substance. Dieu EST, tout simplement. Sa substance, c'est son être. "La substance de Dieu, c'est Dieu tout simplement. Nous sommes d'accord. Elle n'est pas créée, " La notion de consubstantialité est un terme religieux utilisé dans la théologie chrétienne latine. Plus précisément, consubstantiel (latin: consubstantialis), inventé par Tertullien dans Contre Hermogène 44, est utilisé pour traduire le terme grec homoousios. Cette notion décrit la relation entre les personnes divines de la Trinité et connote que Dieu le Père, Dieu le Fils, et Dieu le Saint-Esprit sont « d'une même essence » en ce que le Fils est « engendré » « avant tous les âges » ou « éternellement » de l'être propre du Père, à partir duquel l'Esprit « procède » aussi « éternellement ».

    Elle fut introduite par les pères du premier concile de Nicée, en 325. Par ce terme grec, les évêques présents au concile condamnaient les théories d'Arius d'après lequel, le Fils étant une créature, celui-ci ne pouvait être de la même substance divine que le Père. Que Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit soient de la même essence ontologique est une des pierres angulaires du concile de Nicée et toutes les Églises qui l'ont ratifiée y adhèrent. Dans ce cas ils peuvent être appelés soit Nicéens soit Homoousiens. "

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  5. [ Et il prend soin de préciser que Dieu ne faisant pas par définition partie de ce monde, il ne relève pas de l’investigation scientifique. ]

    C'est tout le contraire, Dieu par définition fait partie de ce monde, et relève donc de l’investigation scientifique. L'épisode du buisson ardent avec Moïse, et la transfiguration du Christ sur le mont Tabhor sont deux faits que l'on peut expliquer scientifiquement. La lumière et les ondes électromagnétiques sont largement étudiées. La présence de Dieu est manifeste, dans les miracles, et dans l'hostie consacrée. Ça fait beaucoup...

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    1. Prenons l'exemple de l'hostie consacrée. Scientifiquement, vous n'y verrez que du pain. La transubstantiation est un phénomène surnaturel réalisé lors de l'épiclèse, qui fait changer la substance d'un petit morceau de pain en la substance de la personne vivante du Christ Ressuscité : de cela, on n'en a connaissance que par révélation divine, moyennant la foi. Si cela ne nous avait pas été révélé, nous serions incapable de le savoir! Si la substance change en effet, les espèces matérielles demeurent - le pain de l'hostie reste sensiblement du pain. Or, seules les espèces matérielles sont accessibles à l'investigation scientifique. Prenez un microscope : vous ne verrez que du pain. Coupez le pain au ciseau, il n'en coulera pas du sang (sauf miracle - il y en eut). La réalité métaphysique de l'hostie consacrée échappe complètement à toute observation et à toute tentative d'expérimentation scientifique.

      Donc, non, navré, mais Dieu ne fait partie de ce monde - pas plus que Léonard de Vinci ne fait pas partie de la Joconde ni Jean-Sébastien Bach de ses cantates. Le monde, créé par Dieu, est autre que Dieu. Dieu l'habite de sa présence, mais non localement : spirituellement. Dieu agit sur la matière par la puissance de son esprit - et non parce qu'il serait lui-même un phénomène de l'univers parmi d'autres phénomènes. La lumière et les ondes électromagnétiques ne sont pas Dieu.

      Certes, dans le miracle, Dieu agit surnaturellement dans la nature. Puisque l'effet de l'intervention divine est naturel, vous pouvez avoir la tentation de penser que c'est scientifiquement explicable. Mais comme la cause est surnaturelle, cela reste et restera scientifiquement inexplicable. Ce que l'Eglise appelle "miracle" à Lourdes est d'ailleurs appelé "phénomène scientifiquement inexpliqué" par la science. Etant ici rappelé que l'Eglise a reconnu 70 miracles... pour des milliers de phénomènes inexpliqués par la science! Ce qui se passe là-bas est vraiment très impressionnant... J'en profite pour vous recommander d'aller voir le film récemment sorti sur ce magnifique sanctuaire!

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  6. [ Or, seules les espèces matérielles sont accessibles à l'investigation scientifique. ] Non, pas que, vous prenez la gravitation, qui fait que les pommes tombent au pied du pommier. Ce n'est pas un phénomène matériel, même si l'arbre et la pomme en font partie. Il y a l'espace qui permet à ce phénomène d'exister. Et comme seule explication proposée à ce jour, la structure de l'espace-temps qui est déformée par la matière. Einstein en a fait une théorie qui est acceptée par tous les scientifiques, y compris moi même. La théorie de la relativité générale. L'hostie, qui est composée de matière, est partie prenante de cette théorie. Il y a la substance divine qui est superposée à la matière. Quand j'ai l'hostie dans la bouche, je sens bien que c'est du froment. Et pourtant, comme vous l'indiquez, la substance divine prends le pas sur la substance matérielle, cette substance divine se superpose. Le problème de dualité existe déjà avec Jésus parfait homme et parfait Dieu. Le corps de Jésus occupait bien un certain volume, déterminable selon le principe d'Archimède en le plaçant dans une baignoire... cela n'implique pas que l'on puisse déterminer de la même manière un volume occupé par son coté divin. ;-)

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    1. Dans l'hostie consacrée, la substance divine ne se "superpose" pas à la substance matérielle. Elle la remplace. La substance matérielle n'existe plus. Il reste l'accident du pain - mais la substance du pain a bel et bien disparu. Ce que vous mangez dans la communion eucharistique n'EST plus du pain (en dépit des apparences), mais le Corps et le Sang, l'Âme et la Divinité de Notre Seigneur. Telle est la foi de l'Eglise.

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    2. Les radionucléides présents dans l’eau du robinet :

      Sur la base des analyses réalisées par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN),
      l’examen des radionucléides présent dans les eaux montre que le radium 226 et les isotopes de
      l’uranium (234 et 238) sont les principaux contributeurs à une activité alpha globale supérieure à
      0,1 Bq/L.

      L’uranium dans l’eau

      L’uranium est un radionucléide naturel, dont l’activité est mesurée pour le calcul de la DTI. Ce
      radionucléide présente également une toxicité chimique. Sur cette base, l’OMS a fixé une valeur
      guide provisoire de 15 µg/L.

      Cela m'amène à poser une question bien précise, quel est le statut des rayonnements émis par les hosties consacrées ?

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  7. Si vous examinez au microscope électronique une hostie consacré et une autre qui ne l'est pas, vous ne pourrez pas les départager. Affirmer que la substance matérielle, donc atomique n'existe plus est juste une affirmation indémontrable. Ce serait si facile d'amener les gens à la foi, si l'hostie consacrée avait un goût de viande... de plus cela ferait passer les catholiques pour des cannibales.

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    1. "Affirmer que la substance matérielle, donc atomique n'existe plus est juste une affirmation indémontrable." Exactement. On ne peut pas scientifiquement le démontrer - on peut juste le croire, sur la parole de Jésus.

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    2. Et c'est comme ça que l'on vide les églises...

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    3. Je ne suis pas sûr que les gens viennent à l'église pour entendre des théorèmes mathématiques.

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    4. Nouveau Testament: Évangile selon Saint Jean (21:11)


      * Épisode de la pêche miraculeuse de Simon-Pierre dans le lac de Tibériade: 153 poissons ont été pris dans les filets de 7 Disciples.



      * Outre le fait que le nombre d'espèces de poissons au début de notre ère était 153, on note que 17 revient deux fois dans la manière de construire 153:
      153 = 1 + 2 + 3 +… + 17 et 153 = 17(1 + 5 + 3).


      * Or 17 est la somme:

      de 10 (les Dix Commandements de l'Ancien Testament)

      et de 7 (les 7 Dons de l'Esprit du Nouveau Testament).


      * Notons également que la somme des chiffres de 153
      donne 1 + 5 + 3 = 9, chiffre symbole d'un cycle accompli.


      Une explication simple (non ésotérique) serait celle de Saint Jérôme au IVe siècle: à l'époque grecque, on connaissait exactement 153 variétés de poissons.
      Saint-Augustin remarque que 153 est la somme des 17 plus petits nombres. Or 17 est la quantité de peuples considérés comme représentant l'Univers connu.



      * 153 = 100 + 28 + 25
      Selon Évagre le Pontique (346-399, moine vivant dans le désert d'Égypte):
      100 = carré; 28 = triangle et 25 = cercle (ou automorphes)

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    5. Pourtant il y a une équation mathématique spéciale, 1 + 1 + 1 = 1 et non trois, celle qui décrit Dieu et le mystère de la Sainte Trinité, qu'il s'agit de comprendre.

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    6. Les mathématiques sont largement à l'oeuvre à l'église quand il s'agit de compter les euros de la quête, donc l'addition. Le conseil de fabrique remplit des feuilles qu'il envoie à l'évêché. Je vous l'indique car j'ai la trésorière à mes cotés dans le même banc tous les dimanches. ;-) là il n'y a pas de miracles, pas de multiplication des euros. Toutes les autres rentrées d'argent tel que baptême, mariage, enterrement sont de même comptabilisées. Ensuite il y a les frais, alors on utilise la soustraction. On fait des mathématiques comme monsieur Jourdain faisait de la prose, sans même nous en rendre compte. Les mathématiques sont partout à l'oeuvre, du GPS de votre voiture à la conception de cette dernière. Et avec les communauté de paroisse, on ne peut plus aller à la messe à pied.

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    7. Je ne suis pas sûr que les gens viennent à l'église pour mettre des sous à la quête! :-D Et vous voyez bien que la Trinité ne se met pas en équation - celle que vous évoquez n'ayant aucun sens sur le plan mathématique. En Dieu, nous atteignons un autre ordre de réalité que le nôtre - qui n'est pas moins réel que le nôtre et duquel le nôtre tire son origine. En Dieu, pas de matière, pas d'équations mathématiques, pas de volume : juste l'Être, simplement : la Pensée, la Parole et l'Amour dans une communion ineffable, infinie et éternelle - en dehors du temps et de l'espace.

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    8. * Les mathématiques sont un outil que l'esprit de l'homme ne cesse de construire et de perfectionner afin de comprendre le monde.

      Jean-Michel Bony


      * Le but des mathématiques est de déterminer les grandeurs les unes par les autres, d'après les relations précises qui existent entre elles.

      Auguste Comte



      * On ne peut plus expliquer le monde, faire ressentir sa beauté à ceux qui n'ont aucune connaissance profonde des mathématiques.

      Richard Feynman



      * Le livre de la nature est écrit dans un langage mathématique.

      * La mathématique est le langage dans lequel Dieu a écrit l'Univers.

      Galilée



      * Les mathématiques sont un jeu qu'on exerce selon des règles simples en manipulant des symboles et des concepts qui n'ont en soi, aucune importance particulière.

      Hilbert



      * Les mathématiques ne sont une moindre immensité que la mer.

      Victor Hugo



      * J’aimais et j’aime encore les mathématiques pour elles-mêmes comme n’admettant pas l’hypocrisie et le vague, mes deux bêtes d’aversion.

      Stendhal



      * J'étais alors en proie à la mathématique.

      Temps sombre! Enfant ému du frisson poétique,

      Pauvre oiseau qui heurtait du crâne mes barreaux,

      On me livrait tout vif aux chiffres, noirs bourreaux;

      On me faisait de force ingurgiter l'algèbre. >>>

      Victor Hugo

      Les Contemplations



      * Les mathématiques sont une gymnastique de l'esprit et une préparation à la philosophie.

      Isocrate



      * Les mathématiques sont la science de la production de conclusions nécessaires.

      C. S. Peirce



      * La mathématique est l'art de donner le même nom à des choses différentes.

      Poincaré



      * Comment se fait-il qu'il y ait des gens qui ne comprennent pas les mathématiques ?

      Poincaré



      * Les mathématiques consistent à prouver des choses évidentes par des moyens complexes.

      George Polya



      * Les mathématiques, science de l'éternel et de l'immuable, sont la science de l'irréel.

      Ernest Renan



      * Faire des mathématiques, c’est souvent se perdre dans une jungle et essayer d’utiliser toutes les informations que l’on peut rassembler pour trouver de nouvelles pistes. Avec un peu de chance, on s’en sort.

      Maryam Mirzakhani



      * Like the crest of a peacock, like the gem on the head of a snake, so is mathematics at the head of all knowledge.

      * Comme la crête du paon, comme la perle sur la tête du serpent, ainsi sont les mathématiques à la tête du savoir.

      The crest of the Peacock, Non-European roots of mathematics: livre de George Gheverghese Joseph (1991) sur l'histoire des mathématiques.

      Vendanga Iyotisa (vers 500 av.J.-C.)



      * Quelqu'un a dit que les mathématiques sont comme de l'oxygène. Je corrigerais en disant qu'elles sont comme l'air que l'on respire: on ne se rend pas compte de leur présence, mais lorsqu'on en manque, on étouffe!

      Emmanuel Trélat

      Directeur de la Fondation Sciences Mathématiques de Paris

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  8. Surtout que dans votre affirmation, vous indiquez clairement que " l'Âme et la Divinité " occupent un certain volume, celui de l'hostie, alors que par ailleurs, vous affirmez que Dieu ne serait que pur esprit sans aucun support. Vous aboutissez donc à une contradiction dans vos propos.

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    1. Pas du tout. Le Christ n'est pas contenu dans l'hostie. Il est réellement présent sous l'espèce de l'hostie - ce qui n'est pas la même chose. L'hostie n'existe plus en tant qu'hostie - elle n'est donc pas un "support" au Christ : elle EST le Christ. Elle s'est transformée, métamorphosée en sorte qu'il n'y a pas en elle 2 réalités (le pain + le Christ) mais 1 réalité unique (le Christ).

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    2. Si le Christ n'est pas dans l'hostie, je ne vois pas très bien où il est.

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    3. Il EST l'hostie. Après la consécration des espèces eucharistiques, le pain et le vin ne sont plus ce que nos sens perçoivent. Ils sont, substantiellement, le Corps et le Sang du Christ.

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    4. Quel est le statut des petites particules d'hosties consacrée, des miettes donc qui tombent au cours de la communion ?

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    5. "C’est un dogme pour les chrétiens
      Que le pain se change en son corps,
      Que le vin devient son sang.

      Ce qu’on ne peut comprendre et voir,
      Notre foi ose l’affirmer,
      Hors des lois de la nature.

      L’une et l’autre de ces espèces,
      Qui ne sont que de purs signes,
      Voilent un réel divin.

      Sa chair nourrit, son sang abreuve,
      Mais le Christ tout entier demeure
      Sous chacune des espèces.

      On le reçoit sans le briser,
      Le rompre ni le diviser ;
      Il est reçu tout entier.

      Qu’un seul ou mille communient,
      Il se donne à l’un comme aux autres,
      Il nourrit sans disparaître.

      Si l’on divise les espèces,
      N’hésite pas, mais souviens-toi
      Qu’il est présent dans un fragment
      Aussi bien que dans le tout.

      Le signe seul est partagé,
      Le Christ n’est en rien divisé,
      Ni sa taille ni son état
      N’ont en rien diminué."

      Séquence de la fête du Saint Sacrement (extraits)

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  9. [ Le monde, créé par Dieu, est autre que Dieu. ] Mais qui affirme le contraire ? Pas moi...

    [ Dieu l'habite de sa présence, mais non localement : spirituellement. ] Non, globalement, Dieu est omniprésent.

    [ Dieu agit sur la matière par la puissance de son esprit ] Vous allez trop vite, il y a esprit et action, ce ne sont pas les même modes, réflexion et action sont complémentaires. Vous faites un raccourcis. Quand une hostie saigne, Dieu fait saigner, il y a action de sa part.

    [- et non parce qu'il serait lui-même un phénomène de l'univers parmi d'autres phénomènes. La lumière et les ondes électromagnétiques ne sont pas Dieu. ] bien évidement, qui l'affirme ? Mais Dieu peut agir sur ces ondes, les créer, et ce faisant manifester sa présence. Les deux exemples, le buisson ardent de Moïse et la transfiguration de Jésus au mont Thabor en sont la preuve incontestable.

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    1. "Quand une hostie saigne, Dieu fait saigner, il y a action de sa part." Oui, mais une action surnaturelle, qui échappe à toute emprise scientifique.

      Le Buisson ardent brûle sans se consumer. Cela est inexplicable scientifiquement. C'est un miracle - c'est-à-dire une action surnaturelle de Dieu qui se manifeste dans la nature.

      Le Christ est transfiguré : cela est inexplicable scientifiquement. C'est un miracle pareillement.

      Ajoutez aussi par exemple la danse du soleil à Fatima. Ce n'est pas un phénomène naturel, susceptible d'être expliqué par la science. C'est un miracle. Idem encore pour la marche de Jésus sur les eaux.

      Dieu est le maître de la matière. Il a la puissance, par son Esprit, de la créer à partir de rien, de la modifier, de la restaurer quant elle est abîmée, de lui redonner vie quand elle est morte. C'est cette puissance spirituelle de Dieu que vous avez du mal à saisir. Vous ne voyez pas comment un Esprit sans corps peut agir sur les atomes. Pourtant, si Dieu a pu créer la matière par son Esprit, il peut très bien ensuite agir sur elle par son Esprit. Qui peut le plus peut le moins. Mais croyez vous en Dieu le Père, Créateur du Ciel et de la Terre?

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    2. " son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière " un phénomène de lumière, tout comme celui du buisson ardent. Dieu agit sur la structure de l'espace-temps. Dieu arrive à agir sur la matière, sur les ondes électro-magnétiques, donc la lumière, et même sur la gravitation.

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    3. Bien sûr. Il peut même faire danser le soleil, comme à Fatima! Il est le Seigneur de l'Univers.

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    4. Le point est intéressant. Si le soleil danse réellement dans l'espace, cela constitue un fait objectif. Tout le monde le voit danser, à Fatima comme à Marseille. Entre le soleil et Fatima, il y a la structure de l'espace-temps. En déformant la structure, l'image du soleil est déformée. Le vrai miracle est donc la déformation locale de la structure de l'espace-temps, qui le fait voir danser pour les personnes présentes à Fatima.

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    5. 11 Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. 2 La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.

      3 Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. 4 Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. 5 Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour.

      Ce n'est pas l'esprit de Dieu qui crée, c'est sa parole. Sa parole exerce une action. On peut vraisemblablement penser qu'avant la parole, il y a la réflexion, donc le travail de l'esprit.

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    6. La croix d'Einstein est une forme particulière d'un mirage gravitationnel, correspondant à la multiplication visuelle de l'image d'un quasar lointain due à la présence d'un objet massif d'avant-plan (une galaxie). Il faut donc aller plus loin que la simple image que nous offre une observation. Le miracle n'est pas toujours là où l'on croit le voir. https://fr.wikipedia.org/wiki/Croix_d%27Einstein

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    7. "Ce n'est pas l'esprit de Dieu qui crée, c'est sa parole. Sa parole exerce une action. On peut vraisemblablement penser qu'avant la parole, il y a la réflexion, donc le travail de l'esprit." Ce travail de l'Esprit, on le pressent dans le verset 2 : "et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux".

      Le dogme de la Sainte Trinité nous aide à comprendre qu'on ne peut jamais séparer le Père, le Fils et le Saint Esprit. Si l'un agit, c'est en pleine communion avec les deux autres. La Création est une oeuvre trinitaire. Le récitatif de la Genèse le montre bien puisqu'on y voit à l'oeuvre Dieu (le Père), l'Esprit (planant sur les eaux) et la Parole (le Verbe).

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    8. La Parole de Dieu c’est Jésus-Christ, «Verbe incarné». Cette Parole est un chemin de vie sur lequel Dieu vient à la rencontre de l’homme pour lui permettre de le suivre. La Parole de Dieu est la référence fondamentale pour la foi et la vie des chrétiens. La liturgie de la Parole constitue la première partie de la messe.

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  10. Imaginez Dieu avant la création, ce n'est pas encore Dieu, c'est juste l'Être. Quelles sont ses caractéristiques, dans quoi baigne-t'il et qu'imagine-t'il ? Et la question piège, quel est son volume ?

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    1. Oh la la... Je savais bien qu'en tirant sur le fil, on allait découvrir des choses pas très catholiques! :-D Dieu est Dieu de toute éternité. Il n'y a pas de devenir en Dieu. Dieu n'est pas l'achèvement de l'Être à travers la Création. Si tel était le cas, la Création serait un dieu... pour Dieu, puisque par la Création, Dieu deviendrait PLUS que sans la Création. Cette idée n'est absolument pas chrétienne - elle est totalement étrangère à la foi biblique et aux traditions du judaïsme et du christianisme.

      Dieu = l'Être absolu, de toute éternité. La Création n'opère aucun changement dans l'Être de Dieu. "De toujours à toujours, toi, tu es Dieu" (Psaume 89. 2)

      Quant à votre "question piège", elle n'en est pas une. Vous raisonnez en "volume". Mais le volume ne sert de mesure qu'à des êtres matériels. Dieu n'étant pas un être matériel, la question de son "volume" est dépourvu de sens. C'est un peu comme si vous me demandiez la couleur d'un son...

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    2. " Vous raisonnez en "volume". Mais le volume ne sert de mesure qu'à des êtres matériels ". Le volume est une métrique. Vous prenez une bouteille d'un litre, vous y faites le vide, vous avez toujours une bouteille d'un litre. Le volume, c'est une mesure, que ce soit de matière, de vide, ou d'autre substance.

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    3. Ah? Et c'est quoi le volume d'un ange selon vous? :-D

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    4. Je ne me suis jamais posé la question.

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    5. Par contre Jésus et la Vierge Marie ont eu un volume. Il est d'ailleurs analogue à celui des diverses statues que l'on peut voir.

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  11. Quand Moïse demande à Dieu quel est son nom, Dieu répond sur sa nature :"je suis celui qui est", c'est à dire l'Être. LÊtre et Dieu c'est la même chose. Quand les juifs demandent à Moise quel est ce nom, et que Moise leur répond, les juifs concluent qu'ils ont affaire à Dieu.

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