dimanche 7 juillet 2019

Conclusion 1ère partie


Chers amis,

Nous concluons aujourd’hui cette première partie de notre réflexion sur l’existence de Dieu, commencée il y a déjà plus de deux ans.

« J’ai interrogé la terre, disait Saint Augustin, et elle m’a répondu : « Ce n’est pas moi ton Dieu ». Tout ce qui vit à sa surface m’a fait la même réponse.
« J’ai interrogé la mer et les êtres qui la peuplent, et ils m’ont répondu : « nous ne sommes pas ton Dieu, cherche plus haut que nous ! »
« J’ai interrogé l’air et le vent, et ils m’ont répondu : « nous ne sommes pas non plus le Dieu que tu cherches. »
« Alors, j’ai dit à tous les êtres que je connais par mes sens : « parlez-moi de mon Dieu, puisque vous ne l’êtes point, dites-moi quelque chose de lui ! » Et ils m’ont crié de leur voix puissante : « c’est lui qui nous a faits ! » Pour les interroger, je n’avais qu’à les contempler, et leur réponse, c’était leur beauté. »

Ultimement, je crois que la présence de la beauté dans ce monde constitue la preuve la plus éclatante de l’existence de Dieu, en même temps que de son Amour pour nous les hommes. Une aile de papillon vue au microscope, un coucher de soleil, l’immensité de la mer, les teintes automnales des érables canadiens en octobre notamment, un regard d’enfant, tel poème, telle symphonie… toute beauté constitue la marque, l’empreinte, la signature d’un Artiste infini.

Dira-t-on que c’est l’homme qui, par ses structures, met la beauté dans les choses ? En partie, peut-être, mais pas entièrement, sinon nous trouverions de la beauté partout. Or, tout n’est pas beau. Même l’artiste créant la beauté sait combien elle est difficile à atteindre, qu’il faut la chercher avant de la trouver, parfois après des heures d’un long travail patient. L’artiste est le premier à savoir que la Beauté lui est donnée, pour une bonne part, par l’univers, la nature, les paysages, ou les créatures elles-mêmes.

De même qu’une toile du Louvre me parle de son auteur, ainsi, ce qui est beau dans les êtres et les choses me fait remonter à un Artiste supérieur dont les Cieux chantent la gloire. C’est ce que déclare l’auteur du Livre de la Sagesse, au chapitre 13, versets 1 à 5 : « Oui, foncièrement vains tous les hommes qui ont ignoré Dieu, et qui, par les biens visibles, n’ont pas été capables de connaître Celui-qui-est, et n’ont pas reconnu l’Artisan en considérant les œuvres. Mais c’est le feu, le vent, l’air subtil, la voûte étoilée, l’onde impétueuse ou les flambeaux du Ciel qu’ils ont regardé comme des dieux, maîtres du monde !

« Que si, charmés de leur beauté, ils y ont vu des dieux, qu’ils apprennent combien leur maître est supérieur, car c’est l’auteur même de la beauté qui les a créés. Et si leur puissance et leur activité les ont frappé d’admiration, qu’ils en déduisent combien est plus puissant celui qui les a formés, car la grandeur et la beauté des créatures font, par analogie, contempler leur auteur. »

Au cœur même de la matière, dans l’immense dynamisme qui la soulève et la polarise, nous découvrons une transcendance, distincte de cette matière, mais agissant en elle dans le respect des lois qu’elle a dictées.

C’est en vertu de la fidélité aux faits d’expérience que nous expliquons la vie par un Vivant, l’intelligence par un Être intelligent, l’organisation par un Organisateur, la Beauté par un Artiste.

Seul Quelqu’un qui est lui-même Vie et Intelligence peut avoir donné à la matière l’information nécessaire pour faire apparaître, au cours du temps, et la vie, et l’intelligence.

Quand on veut bien se donner la peine de réfléchir, d’analyser et d’observer, force est de constater que la vie, et notre vie en particulier, est une prodigieuse histoire. Elle est pour moi révélatrice d’une Présence, et d’une Présence d’amour.

« Toute l’Histoire de l’univers, écrit Jacques Lacourt, est une montée vers la vie. Toute l’histoire de la vie est une montée vers l’homme. Toute l’histoire de l’homme est une montée vers Dieu. »

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    Le problème c'est que vous réfléchissez en sachant déjà la réponse que vous voulez. Si vous réfléchissez en voulant comme réponse que dieu n'existe pas, alors vous conclure que dieu n'existe pas. Le problème est bien qu'il n'y a aucun signe scientifique qui indique l'existence de Dieu

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